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mardi 12 avril 2016

La Mélodie Du Coeur Qui Bat - Jan-Philipp Sendker

        

*Étiquette du livre
Titre original : Das Herzenhören (2002)
Titre français : La mélodie du coeur qui bat, L'art d'écouter les battements du coeur (2013)
Auteur : Jan-Philipp Sendker
Maison d'édition originale : Heyne
Maison d'édition française : JC Lattès, France Loisirs
- Grand format, 294 pages (VF)
Note personnelle : 17/20
Achat : 19€ (Fnac)

*Quatrième de couverture
Quatre ans après la mystérieuse disparition de son père Tin Win, un avocat new-yorkais d'origine birmane, Julia découvre une lettre d'amour écrite par celui-ci à une certaine Mi Mi en Birmanie. La jeune femme en a l'intuition : c'est là-bas que se trouvent les réponses à ses questions. À peine arrivée, elle fait la connaissance d'U Ba, un homme étrange qui semble tout savoir de sa famille. Il va lui conter l'incroyable histoire d'amour de Tin Win et Mi Mi...
*Contexte de lecture
"La mélodie du coeur qui bat" est un roman que j'ai déniché en farfouillant à Noz', un magasin un peu "fourre-tout". En discutant avec ma binomette, nous avons décidé de choisir cet ouvrage pour notre lecture commune. Cela fait quelques semaines qu'elle l'a lu et, pour ma part, j'ai pris plus de temps suite à mon déménagement.
*Avis
J'ai apprécié ce voyage en Birmanie, un pays que je n'avais encore jamais "visité" et sa découverte fut un vrai plaisir. C'est fou comme les croyances et les modes de vie peuvent différer d'un pays à l'autre. A travers les mots de Jan-Philipp Sendker j'ai accompagné Julia dans sa quête, à la recherche de son père. L'histoire de Tin Win est touchante, son amour pour Mi Mi m'a montré à quel point on peut aimer quelqu'un, inconditionnellement, et avec force.
Le récit alterne l'enfance de Tin Win et la réaction de Julia en apprenant les chapitres de la vie d'un homme qu'elle n'a jamais vraiment connu : son père. On retrouve une palette d'émotions vaste et riche, allant de la peur à la colère, de la curiosité à la joie... Je ne pourrais pas tout dire, par peur de spoiler, mais cette romance hors du commun m'a mis du baume au coeur. Le final m'a laissé avec une question sur la véritable identité de U Ba, et j'aurais aimé pouvoir en discuter avec les lecteurs de ce livre. 
Concernant les personnages, on en apprend beaucoup sur Tin Win et Mi Mi et, en faisant attention, on peut aussi comprendre la nature profonde des autres identités, comme Julia, l'Oncle riche, Suu Kyi ou encore celle de la mère de Julia.
*Citations
"Bien entendu, je en fais pas référence à ces explosions de passion qui nous poussent à dire et faire des choses que nous regrettons ensuite, qui nous amènent à croire que nous ne pouvons pas vivre sans telle personne et que la simple idée de la perdre nous laisse tremblants d'angoisse - un sentiment qui nous appauvrit plus qu'il ne nous enrichit puisque nous brûlons de posséder ce qui nous échappe, de nous raccrocher à ce qui se dérobe.U Ba, chapitre 1
"Les mots peuvent-ils avoir des ailes? Peuvent-ils scintiller dans l'air comme des papillons? Peuvent-ils nous emporter, captifs, dans un autre monde? Peuvent-ils ouvrir les ultimes chambres secrètes de nos âmes?U Ba, chapitre 1
"Comment peut-on sincèrement affirmer qu'on aime quelqu'un si on n'est pas prêt à tout partager avec cette personne, y compris son passé?La mère de Julia
"Il y a des blessures que le temps ne guérit pas, mais il les réduit à un encombrement acceptable.Su Kyi
"La vie, avait-il insisté, est un don plein de mystères où se mêlent inextricablement douleur et bonheur.U May
"Le plus grand trésor que l'on puisse posséder, c'est la sagesse de son propre coeur.U May
"L'amour rend beau. Connaissez-vous une seule personne qui aime et qui est aimée, qui est aimée de façon inconditionnelle, et qui soit laide?U Ba
*Le mot de la fin
En résumé, cette lecture commune est presque un coup de coeur, que je recommande à tous ceux qui ont envie de passer un bon moment, dans un autre pays et avec des coutumes différentes des nôtres. Simplicité, fraîcheur et sérénité se dégagent des pages..!

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